La trichotillomanie est un trouble du comportement compulsif qui entraîne l’arrachage des cheveux sur une zone délimitée du cuir chevelu mais aussi des cils, des sourcils, de la barbe ou parfois même des lèvres.
Ce comportement entraîne à terme la disparition totale des cheveux ou des poils et engendre une sorte d’alopécie.
Chez l’adulte, ce trouble touche le plus souvent les femmes, elle se présente sous 2 formes différentes :
Ce comportement d’arrachage répétitif s’apparente aux TOC (troubles obsessionnels compulsifs). Il s’agit d’une addiction gestuelle dont la sévérité est variable d’une personne à une autre.
La trichotillomanie n’est pas une maladie, mais un trouble du comportement d’origine psychologique. Elle est souvent liée à un stress, une inquiétude ou une angoisse et fait donc partie des symptômes d’anxiété. Elle se développe parfois en réponse à un traumatisme vécu par la personne.
La psychothérapie est le traitement de choix de la trichotillomanie. La thérapie cognitive-comportementale (TCC) aident le patient à prendre conscience de son problème, à identifier les facteurs qui déclenchent ou qui favorisent ses crises. Le thérapeute se base notamment sur la technique du « renversement d’habitude » qui consiste à remplacer l’arrachage des cheveux par d’autres gestes ou comportements.
Chez certains patients, la gestion du stress est un élément important de la prise en charge. Elle passe par différentes méthodes : méditation, sophrologie, hypnose, etc. La combinaison de plusieurs techniques est parfois nécessaire pour aller mieux et apprendre à affronter les situations de stress sans avoir à s’arracher les cheveux ou les poils.
De nos jours, les solutions pour camoufler la trichotillomanie ne manquent pas, qu’elles soient de nature médicale, chirurgicale ou esthétique.